Il n’entre pas dans l’objet de cette brève étude de pasticher le grand Brantôme mais, plus modestement, de recenser quelques personnages féminins de son époque, plus ou moins étroitement associés à la Xaintrie ou ses confins, qui eussent sans doute mérité de figurer dans le florilège du célèbre périgourdin. Et d’ailleurs, certains y sont effectivement nommés.
Plusieurs articles de notre Revue ont montré les liens tissés entre quelques familles aristocratiques de Haute-Auvergne et l’Italie à l’occasion des guerres menées dans la botte. Dans le sillage de ces contacts - beaucoup plus étroits qu’il n’y parait - vont se profiler ces « Dames Galantes » dont le pouvoir de séduction s’exerça, certes, sur les rustiques seigneurs auvergnats, mais aussi, bien au-delà des frontières de la Province et même du Royaume.
Avant de s’engager sur ces sentiers peu connus, au croisement de la petite et de la grande Histoire aux temps des Valois, qu’il nous soit permis d’évoquer le souvenir d’une figure féminine qui avait montré la voie de la galanterie de Cour trois siècles plus tôt.
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