Les derniers témoignages directs ou ceux relayés par des récits oraux retranscrits font état de cette coutume du temps de l’Avent à laquelle tout Xaintriois d’un certain âge demeure attaché. Comment se manifestait-elle ?
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Dans le précédent numéro de la Revue, nous avons décrit l’histoire de la création de La Pleaudienne et rappelé sa raison d’être, telle qu’elle résultait de ses statuts originaux restés quasiment inchangés tout au long de sa longue existence. Ramenés à l’essentiel, les objectifs de l’Amicale étaient au nombre de trois : entretenir et resserrer les liens d’amitié entre ses membres, venir en aide aux sociétaires dans le besoin et, enfin, travailler à la prospérité du canton de Pleaux. Nous allons voir comment La Pleaudienne a répondu à ces divers objectifs, avec quels moyens et avec quels résultats.
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Jean Baptiste Massillon (1663–1742), oratorien, évêque de Clermont de 1718 à sa mort, membre de l’Académie française, fut un prédicateur à l’égal des plus grands. Il prêcha devant deux rois, Louis XIV et Louis XV et prononça l’oraison funèbre de plusieurs princes du sang. Ses sermons et surtout son célèbre « Petit carême », apprécié de Voltaire qui se le faisait lire à table, maintes fois réédité, est un monument du genre qui suffirait à sa gloire.
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Nous avons laissé le sous - lieutenant Chancel à Vladicaucase en Ossétie, le 27 août 1918, alors qu’il s’apprêtait à regagner Moscou (à plus ou moins 1400 Km) pour remettre aux autorités françaises les résultats de sa mission d’espionnage dans le nord Caucase pour le compte de l’Etat – Major1. Malgré la mise en garde de ses compagnons, l’officier avait décidé de rallier Moscou en suivant un itinairaire passant par Tsaritsyne sur la Volga où se déroulaient alors de vifs combats entre les Bolcheviques et les troupes blanches. Et c’est effectivement à Tsaritsyne que le sous - lieutenant Chancel est supposé avoir trouvé la mort, si l’on en croit le jugement déclaratif de son décès, rendu par le tribunal civil de la Seine le 10 juillet 1925, sur la base d’informations plutôt vagues, fournies par le ministère de la guerre et le ministère des affaires étrangères. Ce qui laisse entières les questions de savoir : qui est véritablement responsable de cette mort ? pour quel motif et dans quelles circonstances ? Rien dans les documments officiels consultés à ce jour2 ne permet de le dire avec certitude. Seule une reconstitution détaillée de la situation politique et militaire qui prévalait à Tsaritsyne pendant la période où le sous - lieutenant Chancel est censé y avoir séjourné, pourrait fournir quelque lumière sur le sort qui fut le sien. Mais il ne peut s’agir que de spéculations et il subsistera toujours un doute sur les conditions – et même la réalité - de sa mort, comme la suite le démontrera.
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