Trois maladies contagieuses ont terrorisé les hommes depuis la nuit des temps : la peste, qui a décimé un tiers de la population de 1347 à 1350, la lèpre et la rage. Ces affections, pour avoir été éradiquées de notre continent depuis le début du XXe siècle, n'ont cependant pas disparu dans le monde ; la rage tue encore de nos jours une personne toutes les dix minutes en Afrique et en Asie. Il s'agit d'une maladie partagée par tous les mammifères et communiquée à l'homme par morsure d'un animal infecté.
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Le prix-fait de la maison d'Antoine Leconnet (1656) a montré que la "place publique" de Pleaux, principal espace du commerce et peut-être de l'artisanat, devait être bordée d'édifices notables donnant alors un caractère urbain au lieu. D'autres documents d'archives complètent l'image que l'on peut tenter de restituer du paysage de cette place et d'autres espaces de la ville d'antan. Intéressons-nous encore à cette place, cette fois-ci dans son contact avec la rue du Bournat, puis avec celui de la rue d'Empeyssine. Quels édifices et éléments à caractère urbain y rencontre-t-on alors ?
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Le numéro précédent de la Revue faisait état d’une loterie organisée à St Christophe en 1914 au bénéfice des blessés de guerre avec comme lots des tableaux offerts par trois peintres danois séjournant alors dans la commune. Or il se trouve que l’un d’entre eux, Niels Bjerre (1864-1942), bien connu au Danemark où un musée lui est dédié a consigné les souvenirs de son séjour auvergnat dans un Journal dont on trouvera de larges extraits ci-après. Ce texte est intéressant à plus d’un titre. D’abord, il rappelle s’il en était besoin, l’attrait exercé par la beauté des paysages cantaliens sur des artistes de renom. Ensuite il souligne l’accueil chaleureux réservé aux artistes danois par les habitants de Saint Christophe. Enfin, il montre aussi, combien il était difficile, dans cette période critique où le sort du pays était en jeu, de résister aux rumeurs qui se propageaient trop facilement, engendrant parfois des comportements contestables au regard des lois de l’hospitalité.
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Une tradition locale tenace voudrait que le nom de Scorailles trouve son origine dans celui de Scaurus Aurelius, l'un des lieutenants de l'empereur Honorius (395-425) qui aurait établi un camp fortifié en ces lieux au Vème siècle. Cette filiation flatteuse reposant essentiellement sur une vague homophonie ne peut être sérieusement soutenue puisque le seul Aurelius Scaurus recensé par l’histoire, plus précisément Marcus Aurelius Scaurus, était consul en 105 avant Jésus-Christ. A la tête des légions romaines, il fut défait et capturé par le roi des Cimbres Boiorix à la bataille d’Arausio (Orange) sans jamais avoir dépassé les frontières de l’antique Provincia (Provence).
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