Un épisode le Grande Guerre
(première partie)

De Barriac (Cantal) à Iaroslav (Russie)

Pascal Louis CHANCEL est né le 1er avril 1877 à Bouvals (commune de Barriac les Bosquets) d’Antoine Chancel ( 1829 -1894 ), « cultivateur-sabotier », et de Marie Julien son épouse (1834-1901) née à Rilhac - Xaintrie. Pour la petite histoire, Pascal Louis Chancel est le grand oncle de Léon Chancel, conseiller général de Pleaux de 1958 à 1970 et l’arrière grand-oncle de la chanteuse Sheila, née Chancel. Appelé au service militaire en 1898 , il est dispensé temporairement pour études (licence puis doctorat en droit) . Il est définitivement incorporé au 139ème régiment d’infanterie d’Aurillac le 16 novembre 1901, parvient au grade de sergent et passe dans la réserve le 20 septembre 1903 avec un certificat de bonne conduite.

Les jeux d’enfant, parfois, se révèlent bien symboliques. Ainsi de « Pierre, papier, ciseaux », au cours duquel, étonnamment, le papier gagne sur la pierre ! En voici un bel exemple, à Plaignes, en vallée de Maronne.

A mi- coteau, non loin de Sainte-Eulalie, une jolie terrasse d’herbage soutenait autrefois une bien belle demeure, le château de Plaignes. Rien, ou presque rien, ne subsiste aujourd’hui. Quelques pierres éparses, des traces infimes pour qui sait encore les lire. Et pourtant, la grande envolée vers les montagnes, vers les courbes de Maronne, reste une émotion intacte, telle que la découvraient les seigneurs de Plaignes, et leur famille, à chaque lever de soleil que Dieu leur alloua.

Etat des possessions en 1571

Dans un méandre de la Dordogne sur la paroisse d'Auriac (Corrèze), dans un site qui nous paraît aujourd'hui très austère, s'élevait l'abbaye cistercienne de Valette (vallis laeta). C'est là que s'étaient regroupés quelques moines qui entreprirent de défricher les lieux pour édifier leur abbaye, dont nous résumons ici l’histoire. Un disciple de Saint-Étienne d'Obazine dénommé Begon d'Escorailles, fonda une première abbaye à Doumys-Soutre, aujourd'hui dit « Le Pestre », sur la paroisse de Tourniac. Mais celle-ci, mal située, fut transférée deux ans plus tard, en 1145, deux lieues plus bas. Begon d'Escorailles dota largement l'abbaye qui en plus reçut des dons considérables des seigneurs auvergnats et limousins qui, semble-t-il « avaient beaucoup à se faire pardonner ».

Ce premier article concerne les origines de la création de « LA PLEAUDIENNE », société amicale et fraternelle des originaires du canton de Pleaux ( Cantal) résidant à Paris, selon son titre officiel. Il sera suivi d’une seconde communication publiée dans le prochain numéro de la Revue, consacrée à la description de ses principales activités dans des domaines très divers, durant plus d’un siècle d’existence.