Souvenirs de  « Guitou » Malarange ancien ouvrier de l’entreprise

 

 

A l’origine la maison Chancel était une fabrique de galoches et de sabots créée en 1879 par Guillaume CHANCEL. Cette activité a continué avec son fils Joseph (1894-1962 ) qui a diversifié et développé les activités de l’entreprise – axée entre autres sur le travail du bois de noyer - en créant une scierie électromécanique rue des Moulergues. A son tour Léon Chancel (1926 - 2012) fils de Joseph a poursuivi et amplifié l’activité de la scierie jusqu’à sa fermeture en 1997.

 

Courant septembre 2015, Jacques Keller-Noëllet et moi-même, avons rencontré François Malarange dit « Guitou » pour recueillir ses souvenirs des années passées dans la scierie Chancel. Doté d’une formidable mémoire, il suffisait pour nous de le questionner sur son rôle à la scierie pour que la machine à remonter le temps se mette en route comme une mécanique bien huilée. Ses réponses, toujours précises et émaillées de nombreuses anecdotes, nous ont fait découvrir un pan de l’histoire économique et sociale de Pleaux que beaucoup ignorent aujourd’hui.

 

fait divers 01

Ce morceau de littérature administrative est intéressant à plusieurs titres. D’abord il nous renseigne sur les habitants du village de Bouvals à la veille de la Révolution ; il s’agit des familles Chaumeil,  Miallet,  Filiol,  Pagis,  Lescurier,  Delzors, Gineste , Delbos, Robert- Lablanche, Teil, Boyer et Clavières … autant de noms répandus dans le canton dont la plupart figurent encore aujourd’hui dans l’annuaire.

 

Le patrimoine local s’amoindrit au fil des siècles avec la disparition de monuments détruits par les hommes ou ruinés par le temps. Il en va de même des objets – œuvres d’art, livres, manuscrits ou archives - détruits ou perdus de vue puis définitivement évanouis sans laisser de traces.

A l’inverse, le même patrimoine peut parfois s’enrichir de trouvailles fortuites ou d’apports extérieurs aux origines diverses connues ou inconnues. Il arrive d’ailleurs qu’un même objet relève des deux catégories à la fois puisque plusieurs trouvailles faites dans le canton de Pleaux – et notamment plusieurs « trésors » monétaires - ont disparu tout aussi mystérieusement qu’ils avaient été mis au jour !

Emile Duclaux est  né le 24 juin 1840 à Aurillac. Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure , physicien, biologiste et chimiste, il a succédé à Pasteur en 1895 à la tête de l’institut du même nom qu’il dirigera jusqu’à sa mort en 1904 .  Il s’agit d’une lettre destinée à son ami M Voigt ; elle est tirée de l’ouvrage biographique de Mary Duclaux ( née Mary Robinson) sa seconde épouse, intitulé : «  La vie d’Emile Duclaux » publié aux  Editions Barnéoud  Laval ( 1906 )